L’évolution de la propulsion des bateaux depuis l'ère de la vapeur jusqu'aux énergies renouvelables
Découvrez l'histoire et l'évolution année après année de la propulsion des navires à vapeur depuis 1822. Découvrez comment du premier navire à vapeur nous arrivons aujourd'hui à des navires dit "ghost ship" grâce aux solutions renouvelables et l'innovation technologique du transport maritime.
1822 - Navires à vapeur alimentés au charbon
Ce moteur est développé et mis en œuvre à bord à la fin du 18e siècle. Les navires sont propulsés par roues à aubes avec de la vapeur alimentée au charbon. Le premier navire à vapeur à coques acier à prendre la mer est l'Aaron Manby en 1822.
1838 - Les navires à hélice
La première hélice de navire est inventée en 1827 par Joseph Resell. En 1838, le SS Archimède devient le premier navire à vapeur au monde à être propulsé par une hélice à vis. Le SS Great Britain devient le premier navire à vapeur à hélice à traverser l'océan Atlantique.
1876 - Invention du moteur à combustion
C’est une révolution technique qui donnera naissance à la plupart des véhicules à moteur à essence. Mais à cette époque, l'essence est trop coûteuse pour être utilisée dans les navires.
1892 - Invention du moteur diesel
Rudolf Diesel fait breveter son moteur à combustion à deux temps, économiquement viable et plus efficace, en testant des prototypes chez MAN. En 1912, le MS Selandia devient le premier grand navire océanique à moteur diesel.
1940 - Début du déclin des navires à vapeur
De nombreux navires à vapeur ont été détruits pendant la Seconde Guerre mondiale. Le moteur diesel marin est devenu économiquement viable. Les navires à vapeur ont donc été remplacés par des navires à moteur diesel, ce qui a réduit le besoin de chaudières.
1954 - Propulsion water-jet
Cette solution est introduite en 1954. Elle permet une vitesse élevée, une meilleure efficacité de propulsion et aucune pollution sonore. Cependant, ces systèmes de propulsion se révèlent assez coûteux à entretenir.
1959 - Le GNL devient possible
En 1959, le premier navire GNL, le Methan Pionner, transporte une cargaison du golfe de Louisiane vers le Royaume-Uni. Des décennies plus tard, le marché du GNL connaît une utilisation croissante. Aujourd'hui, plus de 800 navires fonctionnent au GNL, en service et environ 700 navires sont en commande.
1970 - Problèmes durables liés aux crises pétrolières
La crise pétrolière des années 70 oblige les raffineries à extraire davantage de produit des stocks de pétrole brut. Il en résulte un fioul résiduel (HFO) de moindre qualité et de densité plus élevée - ce qui entraîne également le problème des cat fines. La nouvelle technologie ALCAP permet d’épurer les fiouls les plus lourds pour protéger les moteurs.
2007 - Apparition de la navigation lente
Lorsque le prix du carburant grimpe en flèche, les compagnies maritimes doivent trouver des moyens d'économiser sur les coûts de carburant.
C'est ainsi qu'apparait le slow steaming. En naviguant à des vitesses plus lentes, la consommation d'énergie est réduite, ce qui permet de consommer moins de carburant et d'émettre moins de dioxyde de carbone. Cependant, la navigation à vitesse réduite entraîne également un ralentissement des rotations, ce qui affecte la chaîne d'approvisionnement.
2008 - Les navires verts : le solaire et l'éolien
La rigueur législative, les enjeux environnementaux et la hausse des prix du carburant poussent le secteur à se tourner vers le vent et le soleil pour trouver des solutions. Le premier navire solaire est lancé en 2008, suivi d'un certain nombre de projets en cours visant à identifier la valeur du "transport maritime vert".
2015 - Hélice à économie de carburant
En 2015, HHI a lancé l'accessoire Hi-FIN. Il relie le moyeu de l'hélice et génère des tourbillons contraires qui compensent les tourbillons générés par l'hélice. Ainsi, il améliore l'efficacité de la propulsion. Selon les rapports, il permet d'économiser jusqu'à 2,5 % de la consommation de carburant.
2017 - Navires téléguidés
En 2017, Rolls-Royce fait la démonstration du tout premier navire téléguidé. Plusieurs autres entreprises, dont DNV GL, investissent dans des navires autonomes, qui utiliseront un système de propulsion par batterie. Ces "vaisseaux fantômes" sans équipage deviendront-ils la norme ?
2018 - Navires électriques
Utilisée pour la première fois dans les années 1880, la propulsion électrique a connu depuis un regain d'intérêt en raison de la nécessité de réduire les coûts et la pollution.
2021 - Lubrification des coques par air
La société technologique néerlandaise Marine Performance Systems innove avec une technologie de lubrification par air permettant de réduire la traînée des navires, entrainant des économies substantielles de carburant (7 à 15%). La solution brevetée peut être installée sur des navires de n'importe quelle taille ou type de carburant et convient également pour la flotte existante.
Alfa Laval acquiert une participation dans une technologie innovante de lubrification des coques par bulles d’air.
Sa technologie innovante de lubrification par air réduit considérablement la traînée des navires, générant des économies substantielles de carburant. La solution brevetée peut être installée sur des navires de n'importe quelle taille ou type de carburant et convient également pour la flotte existante.
2026 - AlfaWall Oceanbird
AlfaWall Oceanbird (co-entreprise Alfa Laval et Wallenius) développe des solutions innovantes de propulsion vélique pour les RoRo (roll-on/roll-out) et autres navires. L’installation d’un premier système Oceanbird sur un navire est prévue d’ici 2026.
Alfa Laval et Wallenius unissent leurs forces pour développer une solution de propulsion vélique
Pour accompagner la décarbonation de la marine marchande, Alfa Laval continue de développer des solutions innovantes. Dans le cadre de cet engagement, Alfa Laval s'associe au Groupe Wallenius pour créer AlfaWall Oceanbird.
